L'AVENIR EST AU VERT, LE FEU EST AU ROUGE
La crise de la COVID-19 a renforcé l’attrait de posséder sa propre auto. La volonté d’éviter les transports en commun ou l’envie de s’évader hors de la ville sont quelques-unes des raisons qui motivent les Québécois à investir dans un véhicule. Qui plus est, durant la pandémie, la plupart des ménages ont mis assez d’argent de côté pour s’offrir le bolide de leurs rêves.
L’engouement pour les véhicules électriques s’accroît (VÉ)
79 % des futurs acheteurs 18-44 ans souhaitent acheter un VÉ dans les 5 années à venir
La production est en panne
Plus que jamais, les consommateurs sont au rendez-vous. Mais les manufacturiers, eux, peinent à suivre la cadence. Depuis 2020, pandémie oblige, de nombreux facteurs entravent la production : les fermetures d’usine, les chaînes d’approvisionnement fragilisées, les catastrophes climatiques et surtout le manque de semi-conducteurs.
Pas de puces, pas d'autos!
Les chiffres donnent le vertige : on estime le nombre d’unités qui n’auront pas été fabriquées à l’échelle mondiale en 2021 à entre 9,5 et 11 millions. Le Canada n’est pas épargné : -22 % pour le nombre de véhicules produits entre janvier et novembre 2021 par rapport à l’an passé. Ce contexte pèse lourdement sur la capacité des concessionnaires québécois à rattraper les retards de ventes qui s’accumulent depuis près de deux ans.
Concessionnaires et consommateurs devront prendre leur mal en patience
Le marché des véhicules d’occasion s’envole
Faute de pouvoir acheter du neuf, les Québécois se tournent massivement vers le marché de l’occasion. En conséquence, les prix s’affolent. La situation est telle que le prix des camionnettes Ford F-150 usagées frôle désormais celui des neuves!
Pour finir sur une note positive: si la reprise tarde, elle aura pourtant bel et bien lieu. En tout cas, les consommateurs sont résolument optimistes et tournés vers l’avenir : 45 % des Canadiens sont d’avis que les voitures volantes existeront en 2041!