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La ruée vers les régions

Entre la mi-2020 et la mi-2021, quelque 232 000 Québécois ont fait leurs valises pour migrer vers une autre région. Si le phénomène se profilait déjà depuis quelques années, la pandémie a accéléré la tendance.

Ces dernières années ont été marquées par de grands mouvements interrégionaux

Source : Statistique Québec, Migration interrégionale au Québec en 2020-2021 : des gains records pour plusieurs régions en dehors des grands centres

Ces migrations d’ampleur au profit des zones périphériques sont stimulées par :

  • des mutations sociales : recours durable au télétravail, organisation de la formation à distance, etc.;
  • la flambée des prix de l’immobilier au sein des grandes agglomérations, poussant les aspirants propriétaires à envisager la vie en région.

Repenser son avenir ailleurs

Outre les considérations pragmatiques, pour beaucoup de Québécois c’est un changement de vie plus fondamental qui s’organise.

Les motivations pour quitter la ville sont multiples

Un mouvement encouragé par les acteurs des régions

Source : Radio-Canada, La grande séduction de Petit-Saguenay, mars 2022

La fin de l’exode rural

La majorité des régions situées à l’extérieur des centres urbains ont connu une croissance de population. Et pas qu’un peu : pour de nombreuses zones, on parle de gains démographiques les plus importants depuis 20 ans! À l’inverse, au cours de la même période, les cinq principales agglomérations de la province ont enregistré une perte nette de près de 58 000 habitants.

Mouvements démographiques au Québec

Sources : Institut de la statistique du Québec, Migration interrégionale au Québec en 2020-2021 : des gains records pour plusieurs régions en dehors des grands centres / Le Devoir, Pour rattraper son retard, Québec compte accueillir 70 500 nouveaux arrivants en 2022, octobre 2021

Cette effervescence amène son lot d’opportunités

Avec ces déplacements massifs vers les périphéries, de nouveaux pôles économiques et sociaux émergent, à l’extérieur des grands centres traditionnels.

À en croire le dynamisme immobilier, l’élan de croissance en région est là pour durer

Source : APCHA, bilan 2021 des mises en chantier résidentielles au Québec

Pour les marques et annonceurs, cette revitalisation régionale représente une opportunité à ne pas manquer. Ces Québécois fraîchement installés (pour beaucoup, des jeunes familles jusqu’alors urbaines) font part de besoins de consommation importants au sein de leurs nouveaux milieux de vie. Et ce, tant en matière de produits (mobilier et rénovation, alimentation et restauration, transport, etc.) que de services (santé, entretien, sports et loisirs, etc.). Sans aucun doute, l’heure est venue de se faire voir en région!

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